consultation Handicaps et ville

Accessibilité en ville : guide des équipements publics

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II • Les établissements recevant du public

Fiche de cas n° 5 Accès aux prestations des ERP pour tous

 

1. Introduction

 

Le CRTH, ERP culturel de référence en termes d’égalité d’accès, d’usage et de qualité, a mis en œuvre des actions, des services, des expertises pour permettre aux acteurs culturels de prendre en compte les besoins des publics handicapés, les mieux accueillir, servir, afin de réussir une inclusion où chacun sera à égalité.

Car c’est avant tout cela qui est à satisfaire : l’égalité. Ainsi, tout ce qui est conçu, prévu, proposé, possible, pour le grand public, doit être de même nature pour les publics handicapés, afin que chacun jouisse à égalité d’accès, d’usage et de qualité de ce que vous lui proposez.

Pour réaliser cette fiche, le CRTH s’appuie sur des actions, des outils éprouvés, modélisables, reproductibles.

Ainsi, après la publication qui traitait de ce qu’est un ERP culturel exemplaire, cette seconde proposition est à l’intention de tous ceux qui accueillent du public pour apprécier, comprendre, maîtriser ce qu’induit une chaîne de déplacement, d’actions, de services à l’intention des publics handicapés, sans interruption.

Avoir un lieu qui répond aux obligations du bâti en termes de mobilité réduite, n’est qu’une étape. D’autres handicaps, d’autres besoins doivent être reçus et satisfaits.

À ce sujet, la loi est claire : bâti certes mais aussi prestations du lieu doivent être adaptés, accessibles.

Et si certains considèrent que les publics handicapés sont encore trop peu nombreux, et ils ont raison, nous les invitons à s’attacher à leurs usagers vieillissants ou fragilisés par des accidents de la vie.

Les déficiences dues à l’âge cumulent besoins de vue, de déplacement, d’audition, de compréhension.

Ce sont là des réalités qui permettent, quand elles sont considérées et satisfaites, de préparer une culture plus ouverte, plus accueillante, plus satisfaisante pour chacun.

Il faut donc que les mesures prises ne le soient pas dans l’obligation, la contrainte, mais bien dans le respect, la bienveillance, la solidarité intergénérationnelle, sans qu’il soit nécessaire de stigmatiser la démarche en la justifiant pour les seuls publics handicapés.

La culture qui va en découler jouera ainsi pleinement son rôle d’objet social au cœur de la cité pour que les uns et les autres se rencontrent, se rendent compte, prennent part au débat, affirment leur parole, leur culture donc.

Vous assurant de notre écoute pour toutes les questions que cette fiche susciterait.

Bonne lecture.

 

2. Être en situation de handicap

 

Extrait de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la ci­toyenneté des personnes handicapées.

 

Extrait de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005
Art. L. 114. - « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une alté­ration substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cogni­tives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »


 

Tous les handicaps ou gênes sont concernés.

 

a) Les différents handicaps

 

Le handicap sensoriel affecte la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat, le toucher. Il peut être d’origine congénitale, faire suite à une maladie, à un accident ou à la vieillesse.

 

  Déficience visuelle : non-voyant, malvoyant

 

 Déficience auditive : sourd, malentendant

 

Le handicap moteur touche les os, les muscles, les articulations, le système nerveux, réduisant mobilité et motri­cité. Il peut être d’origine héréditaire, faire suite à une maladie, à un accident ou à la vieillesse.

 

 Déficience motrice

 

 Déficience motrice : mal marchant

 

Les handicaps mentaux et les handicaps psychiques, plus souvent énoncés comme déficiences mentales et psy­chiques, perturbent les capacités d’apprentissage, l’intégration des règles sociales, la gestion des actes quoti­diens. Ces déficiences peuvent être d’origine congénitale, faire suite à une maladie, un accident, ou découler de condi­tions psychosociales difficiles.

 

 Déficience mentale, psychique ou cognitive

 

Les maladies invalidantes et les handicaps invisibles par leurs conséquences peuvent s’ajouter à ces différents handicaps, occasionnant une gêne, une contrainte au quotidien.

Personnes ayant des incapacités cardio-respiratoires/Personnes âgées ou fatigables/Personnes obèses/Personnes­ de petite taille, enfants/Personnes muettes/Femmes enceintes…

Personnes avec handicaps invisibles : diabète, cancer…

 

Les troubles du langage

Le bégaiement, la dysphasie (ensemble de troubles spécifiques du langage dus au dysfonctionnement cérébral) sont des troubles légers que des exercices orthophoniques peuvent corriger.

L’aphasie quant à elle (altération ou disparition du langage écrit/oral, acquis antérieurement) peut avoir pour origine un traumatisme crânien, une lésion cérébrale.

 

Les polyhandicaps

Trois termes sont utilisés :

- Polyhandicap : associe entre autres déficiences motrices et mentales sévères, entraînant une restriction extrême de l’autonomie.

- Plurihandicap : regroupe plusieurs déficiences de même degré de gravité. La restriction des capacités restantes diminue les mesures compensatoires (un sourd peut lire sur les lèvres, sauf s’il est aussi aveugle). Le sujet conserve ses facultés intellectuelles.

- Surhandicap : aggravation d’un handicap existant par les difficultés relationnelles qu’il provoque. En cas de handicap congénital, cela empêche le développement psychique de l’enfant, ajoutant des déficiences psychiques et/ou intellectuelles aux déficiences d’origine.

 

b) Quelques chiffres

 

- 1 Français sur 2 sera en situation de handicap au cours de sa vie ;

- 85 % des Français le deviennent après l’âge de 16 ans ;

- 12 % des personnes handicapées le sont de naissance ;

- 2 fois plus sont au chômage.

 

Source Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées)

 

Chaque année, la population de personnes handicapées augmente de 7,6 % en moyenne.

- La majorité des handicaps survient après 40 ans (source Entreprise et Carrières) ;

- 12,6 % de la population active déclarent avoir un handicap ;

- Seulement 3,9 % de ces actifs sont officiellement reconnus travailleurs handicapés ;

- 80 % des handicaps en entreprise sont invisibles ;

- 90 % des travailleurs handicapés n’ont pas besoin d’aménagement de leur poste ;

- 14 % des entreprises dépassent le quota de 6 % (source : Entreprise et Carrières).

 

> Répartition par handicap

 

- 3 millions de Français sont concernés par des troubles de la vision, selon l’Insee ;

- 5 millions de Français ont des difficultés d’audition allant des malentendants aux sourds profonds ;

- 1,5 million de Français sont atteints de handicap moteur ;

- 650 000 Français sont atteints de handicap mental, allant de léger à sévère ;

- Le handicap psychique concerne 700 000 Français ;

- On estime à 1 million le nombre de personnes âgées dépendantes en 2006 ;

- 1,2 million des personnes handicapées l’est par accident du travail.

 

> L’enquête « Handicaps, incapacités, dépendance » (HID) de l’Insee

 

Le journal Le Monde du 5 octobre 2002 publie les chiffres de l’enquête « Handicaps, incapacités, dépendance » (HID) de l’Insee. Résultat : 26,4 % de Français, soit environ 12 millions, vivent en institution ou à domicile.

Résultats :

1er groupe : 5,3 millions d’incapacités isolées et mineures (difficultés à entendre, voir…).

2e groupe : 2,3 millions de personnes âgées dépendantes avec au moins deux déficiences.

3e groupe : 1,2 million forme le noyau dur du handicap lié à la naissance.

4e groupe : 1,2 million l’est par accident du travail.

5e groupe : 800 000 personnes ont des douleurs de dos, un manque de souplesse…

6e groupe : 650 000 personnes pour qui le retard mental est dominant.

7e groupe : 325 000 cas de maladies « limitantes » par accident ou maladie.

 

3. La chaîne d’accessibilité de manière générale

 

Il s’agit de la chaîne d’accessibilité de son domicile au lieu d’accueil :

- l’information ;

- l’accueil sur le lieu ;

- la sécurité du lieu ;

- le retour au domicile.

 


 

Pour une meilleure accessibilité, selon les types de handicaps et leurs besoins, des outils existent qui vont vous être proposés tout au long de cette fiche :

- Pour les personnes déficientes visuelles : casque audiodescription, adaptation en braille, gros caractères, loupe, vocalisation, bande podotactile, bande de vigilance, télé agrandisseur.

- Pour les personnes déficientes auditives : interprète de langue des signes française (LSF) ou vélotypie, sur titrage, boucle magnétique collective ou individuelle, bornes sonores, bloc-notes.

 

De manière générale pour tous

 

a) L’information

 

> Sur vos supports de communication (site Internet, programmes…)

 

- Sur tous supports, présence des pictogrammes annonçant le type de public pour lequel il y a eu mise en accessi­bilité de l’information et si existant, le pictogramme de l’outil accessible mis en place (1). Si les services propo­sés ne sont pas associés à un pictogramme, indiquez-le tout de même et si possible associé au pictogramme type de handicap (2). Indiquez également sur vos supports un numéro dédié avec les horaires d’ouverture et de fer­meture du lieu.

 


Exemple (1) :

 

 

Exemple (2) :


 

- Proposer un plan du trajet d’un accès proche jusqu’au lieu, avec description vocalisée du trajet en précisant les rues à traverser, les institutions publiques environnantes (type poste, école…) et les accès du lieu et moyen spécifique mis en place. Attention, précisez si travaux ou changements temporaires.

 

> Informer les structures relais des démarches entreprises

 

L’information doit circuler auprès des publics. Aussi diffusez au maximum auprès de structures qui se feront le re­lais de vos informations (Voir « Contacts utiles » ci-après).

 

 

 

StructuresExemples
AssociationsCRTH ; MEUPHINE…
Centres médico-sociauxUNA - Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles
InstitutionsMDPH…
Milieux scolaires, universitairesCollège ; lycée ; université…
ESATESAT Jean pinaud…
Site Internet réseaux concernés (culture/handicap)www.paris.fr/culture ; Handicap Zéro…
Professionnels de santéOpticien, kinésithérapeute, ophtalmologiste…

 

Attention, ne pas omettre de préciser si des travaux ou des changements temporaires ont été effectués au niveau des transports, de la circulation, de l’entrée dans le lieu. 

 

> Vos équipes et les contacts directs (téléphone, accueil)

 

- Vos équipes doivent être formées et sensibilisées. Tous les handicaps ne sont pas visibles, aussi informer c’est apprendre à poser les bonnes questions. Vous pouvez concevoir une liste de ces questions à poser et la mettre à disposition du personnel à côté du téléphone.

- Pour réussir votre accueil, penser à demander à l’interlocuteur qui s’informe, réserve, s’il a des besoins à prendre en compte pour lui réserver le meilleur accueil.

- Aviser votre directeur technique et vos collaborateurs en charge des publics si un accueil spécifique est prévu pour qu’ils soient disponibles à l’arrivée et au départ des visiteurs attendus.

 

b) Cheminement vers le lieu

 

> Indications et signalétiques permanentes

 

Afin de parvenir jusqu’au lieu, il est important de donner en amont les informations sur les différents modes de transport, de stationnement et leur accessibilité.

 

Exemples :

 

« Vous pouvez vous rendre sur notre lieu par métro, bus, voiture…

Les stations de métro et de bus voisins sont dotées d’ascenseur avec synthèse vocale.

Une place « Personne à Mobilité Réduite » est à telle distance de notre lieu.

Le parking du théâtre situé au sous-sol est ouvert de 8 heures du matin jusqu’à 00 h 30.Une équipe de gardiennage assure la sécurité du lieu jusqu’à la fermeture des portes. »

Si entrée différente pour les publics handicapés, le préciser.

 

- Préciser la signalétique tout au long du trajet.

 

Exemples :

 

« Les feux de signalisation de l’intersection rue du commerce, avenue Daniel Blanc possèdent un système de balise sonore qui vous indique quand vous pouvez traverser. »

 

« Un tracé podotactile est en place du portail de la grande entrée jusqu’aux portes du lieu. »

 

> Indications et signalétiques temporaires

 

En cas de travaux, préciser leur durée et les changements en termes de déplacement que cela peut entraîner.

 


 

> Confort

 

Indiquer les points de repos éventuels sur le trajet. On entend par point de repos : banc, espace d’assises…

 

c) L’usage du lieu

 

> Signalétique

 

- Prévoir que les informations soient traduites en braille, gros caractères, bien contrastées. La hauteur doit permettre aux enfants, aux personnes à mobilité réduite et/ou de petite taille de lire également. Les couleurs doivent être identiques pour un même espace. Cette signalétique est ainsi lisible de tous.

 


 

- Prévoir une signalétique lisible pour aller d’un endroit à un autre (salle de représentation, accueil, sanitaires…)

 


> Personnel

 

Le personnel formé et sensibilisé doit être disponible pour répondre aux questions et aux demandes d’information. Il sera opportun de nommer au sein des équipes, un interlocuteur identifié qui sera missionné pour gérer les accueils spécifiques.

 

> Efficacité de l’adaptation

 

- Penser à vérifier votre matériel (audio guide, bonne réception des casques, de la boucle magnétique, ascenseur, etc.).

- Placer les publics en fonction des adaptations.

 

Exemples :

 

Une personne malentendante aura besoin d’avoir une bonne visibilité du surtitreur ou de l’interprète en LSF.

Une personne malvoyante pourra suivre le spectacle, en se plaçant au plus près de la scène. Le spectateur pourra discerner les déplacements, certaines formes.

 

d) La sécurité du lieu

 

- Penser à l’accessibilité des systèmes de protection (alarme anti-incendie : sonore pour les personnes déficientes visuelles, visuelle pour les personnes déficientes auditives).

- Ne pas oublier vos obligations en termes de sécurité. Ainsi, si un visiteur a des besoins spécifiques, tout ce qui est proposé devra lui être accessible (plan d’évacuation, numéro d’urgence…).

- Ne pas outrepasser vos possibilités.

 

Exemple :

 

Ne pas porter un fauteuil pour permettre à une personne handicapée d’accéder à un lieu sans que soit prévue une permanence à ses côtés en cas d’évacuation. Il en va de même pour une personne qui se déplace difficilement, pour laquelle, il sera opportun de prévoir un placement de substitution plus près des sorties de secours.

 

e) Le retour au domicile

 

- Le retour au domicile reprend les mêmes préconisations que pour l’accès au lieu. Il faut toutefois apporter une vigilance particulière :

* aux horaires des transports en commun ;

* aux horaires d’ouverture et de fermeture des parkings. En effet les horaires de fin de représentation sont souvent tardifs et le parking peut fermer bien avant.

 

- Aviser votre directeur technique et vos collaborateurs en charge des publics si un accueil spécifique est prévu, pour qu’ils soient disponibles au départ des visiteurs.

 

4. La chaîne d’accessibilité par handicap

 

a) Déficience visuelle

 

Les troubles handicapants de la vision les plus répandus sont les suivants :

- les rétinopathies pigmentaires : maladies génétiques s’attaquant progressivement aux cellules rétiniennes, pouvant conduire à la cécité ;

- l’amblyopie : absence du développement de vision dans un seul œil ;

- le glaucome : entraînant une diminution de l’acuité visuelle pouvant aller jusqu’à la cécité complète par une augmentation de la pression sur le nerf optique ;

- sans oublier la myopie, la presbytie, l’astigmatisme, le daltonisme, la photophobie…

 

Les mesures à prendre sont décrites ci-après.

 

> L’information

 

• Sur vos supports de communication (site Internet, programmes…)

 

Une personne qui ne voit pas aura besoin d’accéder aux informations par le biais de versions audio ou braille. Aussi la vocalisation des écrits (cf. plan d’accès p. 5), la légende des images (exemple), le lancement des vidéos de manière automatique sont préférables (hébergeur : Youtube ou Daily­motion).

 


 

Sur le site Internet, proposez un confort de lecture avec choix de contraste et grossissement de texte également.

Pensez à présenter vos informations simplement, avec une arborescence simple en limitant au maximum les sous-­rubriques. Si vous ne pouvez éviter les sous-rubriques, faites-les apparaître horizontalement et non verticalement afin de faciliter l’utilisation d’un zoom texte ou d’une loupe d’écran (Exemple 1). L’ergonomie du site doit être la plus simple possible, constante au niveau de sa présentation d’une page à une autre. Les informations doivent être syn­thétisées. Évitez les articles incomplets, qui demandent une manipulation pour poursuivre la lecture (Exemple 2).

 


 

Exemple 1 :

 

 

 


Exemple 2 :

 


 

- Indiquer les outils accessibles mis à disposition et leurs emplacements.

 


 

- Indiquer vos prestations accessibles du lieu en précisant le moyen de mise en accessibilité.

- Indiquer les moyens d’accès spéci­fiques mis en place aux abords du lieu, balise sonore par exemple.

 


 


> L’accès au lieu

 

• Plan et trajet

 

- Proposer une version audio du trajet (cf. cas généraux).

- Mettre en place un repérage continu tactile au sol.

 


 

 

 • Sécurité et prévention

 

Harmoniser et rendre cohérent les revêtements de sol.

 

Exemple :

- Utiliser des différences de revêtement uniquement pour prévenir d’un danger comme une sortie de garage.

- Un revêtement au sol pas trop brillant entraîne une gêne au niveau de la visibilité, en cas de pluie ou la nuit avec les projecteurs.

 

> Circulation dans le lieu

 

• Étages

 

Accès par un ascenseur : touches tactiles et annonce sonore de l’étage.

Accès via un escalier : installer une bande d’éveil de la vigilance en haut des escaliers (Exemple 1). Signaler les nez de marches à l’aide de bandes visibles et antidérapantes (Exemple 2), et mettre en place une main courante accessible. Prévoir une largeur suffisante pour se croiser sans gêne.

 

Exemple 1 :

 


 


Exemple 2 :

 


 

• Circulation

 

- Repères tactiles continus au sol.

 


 

- Installer des éléments contrastés sur les parois vitrées.

 


 

• Outils accessibles et offres culturelles

 

- Mettre à disposition des documents en braille et gros caractères (programmation, communication diverse)

- Proposer un enregistrement sonore synthétisant les activités et la programmation de la structure ou machine à lire (cf. cas généraux).

- Prévoir l’accessibilité aux réunions, conférences, expositions… : souffleurs d’images, audio description, audio guide.

 

Penser que tout ce qui est écrit étant inaccessible aux personnes déficientes visuelles, des mesures doivent être prises pour qu’elles soient informées en temps et en heure de tout changement ou urgence, via des annonces vocales, ou la mise à disposition d’une loupe ou télé agrandisseur.

 

> La sécurité du lieu

 

- Mise en place près de l’accueil d’un plan tactile en gros caractère et auditif du lieu.

 


 

- Proposition dans tous les espaces (sanitaires, bureaux, salles de spectacles, couloirs, escaliers) d’alarmes sonores et lumineuses (à fort contraste).

 

 

 

> Le retour au domicile

 

- Le retour au domicile reprend les mêmes préconisations que pour l’accès au lieu. Il faut toutefois apporter une vigilance particulière :

* aux horaires des transports en commun

* aux horaires d’ouverture et de fermeture des parkings. En effet les horaires de fin de représentation sont souvent tardifs et le parking peut fermer bien avant.

 

- Aviser votre directeur technique et vos collaborateurs en charge des publics si un accueil spécifique est prévu, pour qu’ils soient disponibles au départ des visiteurs.

 

> Contacts utiles

 

Association nationale des parents d’enfants aveugles ou gravement déficients visuels, avec ou sans handicap ­associé : www.anpea.asso.fr

 

Comité national pour la promotion sociale des aveugles et des amblyopes, regroupement des associations représentant les personnes déficientes visuelles : www.cnpsaa.fr

 

Fédération pour l’insertion des personnes Aveugles en France : www.fisaf.asso.fr

 

b) Déficience auditive

 

Les déficiences auditives sont de deux types :

 

Une déficience auditive de transmission est liée à une atteinte de l’oreille externe ou moyenne. Ce type de pathologie otologique est souvent curable.

 

Une déficience auditive neurosensorielle est en général liée à une atteinte de l’oreille interne, et parfois du nerf auditif. Ce type d’altération de la fonction auditive est d’ordinaire permanent et nécessite une rééducation.

Ce handicap peut ne pas être visible…

Soyez attentif à l’élocution de la personne, à sa façon de vous écouter, de bouger ses lèvres sans émettre de son ou avec une voix modulée, accompagnant de signes ses propos, voire en vous tendant de quoi écrire.

 

Les mesures à prendre sont décrites ci-après.

 

> Information

 

- Penser à sous titrer les vidéos, proposer une vignette pour Langue des Signes Française (LSF).

- Préciser les événements sous titrés.

- Proposer une adresse courriel pour communiquer.

- Proposer de communiquer par SMS.

 

 

 

- Indiquer pour le parking, s’il y a un visiophone pour contacter le gardien qui aura été au préalable sensibilisé à l’accueil des personnes sourdes et malentendantes.

- Former une personne ayant des notions de LSF

 

> L’accès au lieu

 

Suivre les préconisations du a) ci-avant (gardien, visiophone…).

 

> Circulation dans le lieu

 

- Pour un ascenseur, mettre une indication visuelle (annonce de l’étage par écran à LED).

- À l’accueil, prévoir un amplificateur sonore, une boucle magnétique portative (exemple) et/ou une personne ayant des notions de LSF, voire un bloc-notes.

- Prévoir des écrans pour diffuser vos messages.

 

 

 

Pour les prestations du lieu :

- un surtitrage avec un bon défilement du texte (pour éviter le décalage) ;

- des interprètes LSF ;

- vélotypie ;

- une boucle magnétique individuelle ou collective.

 

> La sécurité du lieu

 

- Mise en place d’alarmes lumineuses (avec flash) dans tous les espaces usuels : sanitaires, bureaux, salles de l’action.

- Mise en place à l’accueil d’un plan du lieu indiquant les sorties de secours.

- Dans le(s) ascenseur(s), prévoir, en plus du bouton d’appel, une caméra et un retour caméra.

 

> Le retour au domicile

 

- Le retour au domicile reprend les mêmes préconisations que pour l’accès au lieu. Il faut toutefois apporter une vigilance particulière :

* aux horaires des transports en commun

* aux horaires d’ouverture et de fermeture des parkings. En effet les horaires de fin de représentation sont souvent tardifs et le parking peut fermer bien avant.

 

- Aviser votre directeur technique et vos collaborateurs en charge des publics si un accueil spécifique est prévu,pour qu’ils soient disponibles au départ des visiteurs.

 

> Contacts utiles

 

Union nationale des associations de parents d’enfants déficients auditifs : www.unapeda.asso.fr

 

Des informations à l’intention des personnes sourdes ou malentendantes : http://surdite.lsf.free.fr/

 

Fédération pour l’insertion des personnes sourdes en France : www.fisaf.asso.fr

 

c) Déficience motrice

 

Les principaux handicaps moteurs sont :

- l’hémiplégie : paralysie de la moitié du corps dans le sens vertical ;

- la paraplégie : paralysie des membres inférieurs, de la sangle abdominale.

- la tétraplégie : immobilité des quatre membres et du tronc.

- l’infirmité motrice cérébrale (IMC), causée par une lésion cérébrale ne touchant pas l’intellect.

- l’accident vasculaire cérébral (AVC), vaisseau qui se bouche ou se fissure et le traumatisme crânien, dû à un traumatisme accidentel.

 

Autres handicaps associés aux besoins des personnes à mobilité réduite :

Personnes de petite taille, de forte taille, avec difficultés cardiaques, enceintes, mal marchant, accidentés de la vie…

 

Les mesures à prendre sont décrites ci-après.

 

> L’information

 

• Lieu

 

- Prévoir une hauteur médiane pour votre affichage pour que chacun, quelle que soit sa taille, puisse y accéder.

- Indiquer les espaces (sanitaires, salles de représentation,etc.) et leur moyen d’accès (par exemple : accès aux personnes en fauteuil par l’ascenseur à gauche de l’accueil).

 

• Transports

 

- Préciser les transports urbains accessibles.

- Préciser les emplacements PMR (Personne à Mobilité Réduite) GIC ou GIG (Grand Invalide Civil ou de Guerre) proche du lieu.

 


 

• Précisions utiles

 

- Indiquer si l’entrée est commune à tous. Faute de quoi, indiquer les entrées pour les uns et les autres.

- Indiquer s’il y a des ascenseurs.

- Vérifier qu’ils soient utilisables pour tout type de fauteuil (manuel ou électrique).

- Vérifier leur bon fonctionnement.

- Communiquer les heures d’ouverture et de fermeture pour prendre l’ascenseur ou s’il faut faire appel à une personne de la sécurité ou de l’accueil. Si oui indiquer le numéro de ce dernier.

- Proposer un plan du lieu en précisant les différents espaces accessibles.

 

> Cheminement vers le lieu

 

- Prévoir un ascenseur pour accéder à l’accueil et aux différents espaces spécifiques aux publics.

- Prévoir des bancs de repos pour les personnes ayant des difficultés pour marcher.

 

> Circulation dans le lieu

 

Les points suivants sont à vérifier :

- ascenseur avec un numéro d’appel à la bonne hauteur à l’extérieur et à l’intérieur de l’ascenseur ;

 


Crédit Photos : Mission handicap BNP Paribas

 


- circulation facile, pas d’obstacle ;

 


 

- poignées de porte accessibles, portes pas trop lourdes, verrous accessibles et faciles à tourner ;

- sanitaires accessibles : transfert, savon, robinet d’eau, miroir, essuie-main ;

 


- interrupteurs, ventilateurs accessibles ;

- mobilier non encombré et hauteur accessible ;

- documents accessibles

 


Crédit Photos : Mission handicap BNP Paribas

 

> La sécurité du lieu

 

- Mise en place près de l’accueil d’un plan du lieu à hauteur adaptée.

- Disponibilité d’une personne dédiée pour indiquer les voies accessibles, en cas de sortie précipitée.

- Dans les sanitaires, mettre un bouton d’appel relié aux services de sécurité.

- Prévoir des bancs et des chaises de repos dans tous les lieux menant aux différents espaces dédiés aux publics.

 

> Le retour au domicile

 

- Le retour au domicile reprend les mêmes préconisations que pour l’accès au lieu. Il faut toutefois apporter une vigilance particulière :

* aux horaires des transports en commun

* aux horaires d’ouverture et fermeture des parkings. En effet les horaires de fin de représentation sont souvent tardifs et le parking peut fermer bien avant.

- Aviser votre directeur technique et vos collaborateurs en charge des publics si un accueil spécifique est prévu pour qu’ils soient disponibles au départ des visiteurs.

 

> Contacts utiles

 

Association des Paralysés de France : www.apf.asso.fr

 

d) Déficience mentale

 

Le handicap mental :

Les handicaps mentaux les plus fréquents sont l’autisme (trouble du développement entravant la communication et les relations sociales), l’encéphalopathie (trouble mental associé à un trouble moteur ou sensoriel), la trisomie 21 (3 chromosomes 21 au lieu de 2 touchant 1 naissance sur 700), le syndrome X fragile (maladie génétique héréditaire, orpheline, deuxième cause de déficience intellectuelle après la trisomie 21).

 

Le handicap psychique :

Le handicap psychique peut intervenir à tout âge, modifiant comportement et perception de l’extérieur.

L’intellect n’est pas systématiquement affecté. Il en existe deux catégories : la névrose (caractérisée par des troubles affectifs et émotionnels ; le sujet en est conscient), la psychose (altération profonde de la personnalité et des fonctions intellectuelles ; le sujet n’en est pas conscient).

Ce handicap ne se voit pas, mais se perçoit à quelques signes distinctifs :réaction inadaptée au contexte, stress important, raisonnement rigide, difficulté à communiquer, repli sur soi, état dépressif, dérèglement alimentaire.

 

Les mesures à prendre sont décrites ci-après.

 

> L’information

 

Les préconisations sont les suivantes :

- une arborescence simple ; réduction des sous-rubriques, allégement du contenu, vocabulaire courant et phrases courtes ;

- constance dans la présentation d’une page à une autre afin d’éviter de multiples adaptations à la configuration du site (typographie et police identique…) ;

- passer d’une rubrique à une autre par un simple clic ; pas de volet déroulant par passage de la souris (trop compliqué ; demande un certain timing) ;

- information synthétisée, claire, vocabulaire simple ;

- vocalisation des articles pour ceux qui ne lisent pas l’écrit ;

- préciser les différents espaces par des photographies plutôt qu’une description, de préférence avec un point de repère comme une borne d’accueil.

 

> Cheminement vers le lieu

 

- Un personnel sensibilisé à l’accueil des publics moins autonome.

- Une personne « ressources » qui peut répondre aux questions pour ceux qui auraient des difficultés pour comprendre­ les pictogrammes et les diverses indications.

 

> Circulation dans le lieu

 

- Mettre en place un code couleur pour représenter les différents espaces (Exemple : bleu pour les sanitaires, rouge pour la salle de spectacle, jaune pour l’accueil…).

- Afficher un plan du site, à l’accueil, qui reprendrait ces codes couleurs.

- Proposer des prospectus et des documents simples et en version sonore.

 

> La sécurité du lieu

 

Proposer un plan qui reprend les codes couleurs du lieu.

 

> Le retour au domicile

 

- Le retour au domicile reprend les mêmes préconisations que pour l’accès au lieu. Il faut toute fois apporter une vigilance particulière :

* aux horaires des transports en commun

* aux horaires d’ouverture et de fermeture des parkings. En effet les horaires de fin de représentation sont souvent tardifs et le parking peut fermer bien avant.

 

- Aviser votre directeur technique et vos collaborateurs en charge des publics si un accueil spécifique est prévu, pour qu’ils soient disponibles au départ des visiteurs.

 

> Contacts utiles

 

Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis, UNAPEI : www.unapei.org

 

e) Maladie invisible

 

Handicap invisible et maladies invalidantes

Le handicap invisible se traduit par une grande fatigabilité, une diminution de l’usage d’une ou de plusieurs fonctions (la locomotion, la vue, l’audition, la parole, le comportement). Ce handicap peut aussi inclure une maladie invalidante.

La maladie invalidante est une maladie qui, par ses conséquences, peut affecter ces différents niveaux de handicaps, occasionnant une gêne, une contrainte, au quotidien.

Quelques maladies invalidantes : le diabète, l’hépatite, l’arthrose, la sclérose en plaques, l’épilepsie, la myopathie, l’insuffisance respiratoire, la dégénérescence maculaire, le V.I.H., la poliomyélite…

La catégorie des personnes atteintes d’un handicap invisible est certainement la plus importante par le nombre.

 

Les mesures à prendre sont décrites ci-après.

 

Les préconisations données dans le chapitre C I : De manière générale pour tous, sont à adapter et à prendre en compte en fonction de chacun (par exemple les bancs pour les mal marchant sont parfaitement adaptés pour les personnes avec un diabète, un cancer…)

 

> Contacts utiles

 

Il n’existe pas de site répertoriant toutes les maladies invalidantes, vous pouvez cependant consulter MDPH 37 www.mdph37.fr/handiguide/Maladies-invalidantes

 

5. Questionnaire de pré-accessibilité

 

Le CRTH accompagne le changement et tous ceux qui ont des besoins d’accessibilité dans le champ du spectacle vivant, de l’audiovisuel, du cinéma. Il propose un questionnaire dédié aux directeurs de structures ERP.

Afin de vous accompagner pour l’accueil des personnes handicapées, d’apprécier les mesures déjà entreprises et celles à entreprendre, rendez-vous sur notre site internet : www.crth.org.

 

6. Contacts utiles

 

• Généralités

Centre Ressources Théâtre Handicap : http://www.crth.org

Portail d’information et de démystification de la personne handicapée : http://www.h2000.be

Handicap infos : http://www.handicapinfos.com

Handicap.fr : http://www.handicap.fr

La Maison départementale des personnes­ handicapées de votre département (liste des MDPH : rubrique adresses utiles) : http://www.mdph.fr/

Votre mairie et ses délégations culture, handicap, sociale, jeunesse et sports, diversité, solidarité… http://www.social-sante.gouv.fr/

 

• Par institution

Ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr

Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville : http://www.handicap.emploipublic.fr.

Ministère de la Culture : http://www.culture.gouv.fr

Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports : http://www.jeunes.gouv.fr - http://www.sports.gouv.fr - http://www.sante.gouv.fr

Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie : http://www.cnsa.fr Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) : http://www.agefiph.fr

FIPHFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction Publique : www.fiphfp.fr

Pôle emploi : http://www.pole-emploi.fr

Le défenseur des droits : http://www.defenseurdesdroits.fr

Conseil national du handicap : http://www.cnhandicap.org

Comité d’entente : http://www.unapei.org

 

7. Conclusion

 

Il n’est pas grave de ne pas savoir, il l’est sans doute beaucoup plus de ne pas le reconnaître, de se retrancher derrière cette ignorance pour ne rien faire, ou pour repousser ce qu’il y a à faire.

Ne regardez pas l’autre dans ce qu’il vous semble qu’il ne peut faire, dans ce qu’il engage pour atteindre l’égalité. Bien au contraire, soyez simple et direct.

C’est une personne qui a un entourage et veut bénéficier de ce qui est accessible à tous ceux qui n’ont pas rencontré le handicap.

Rien ne remplacera jamais le naturel, la simplicité et la volonté de communiquer pleinement et sans retenue avec l’autre. Parlez librement et ne vous interdisez ni ne regrettez d’user de mots comme « regarder », « voir », face à une personne déficiente visuelle, « marcher » ou « courir » devant une personne en fauteuil roulant, et donc « écouter » ou « entendre » avec une personne ayant une déficience auditive.

Évitez d’utiliser des expressions comme « infirme », « souffrir d’un handicap », dites plutôt « Une personne en situation de handicap » et non « un handicapé ».

Et n’oubliez pas que tout est question de bon sens : respectez la personne dans le refus de votre aide et sa volonté d’autonomie. Considérez le « possible » et non l’impossible chez votre interlocuteur. N’oubliez jamais que beaucoup de handicaps sont invisibles. Soyez vous-même, c’est-à-dire ne passez pas sous silence vos questions, vos attentes, vos besoins également. Un pont ne se construit-il pas en partant des deux rives ?

 

Enfin, cette fiche a pour objectif de susciter chez vous des réflexes. Ainsi, dans chacune de vos actions, pensez : « si je ne voyais pas, si je ne parlais pas… de quoi aurais-je besoin ? ». Rien ne peut remplacer votre expérience, votre volonté de faire et celle de réussir à mettre en œuvre une culture de l’égalité.

Affirmez votre objectif, sans craindre d’en exprimer les manques. Il est important aussi que les publics handicapés vous accompagnent de leur expérience. À ce titre, recensez les avis des uns et des autres et n’agissez qu’avec le recul pour apprécier et répondre à ce qui est transversal, et nécessaire dans un premier temps.

Si votre lieu travaille à l’égalité d’accès, d’usage et de qualité, il ne pourra accueillir de public bénéficiaire si tout autour rien n’est adapté, accessible… Entourez-vous, mobilisez, coordonnez.

Et puis, toutes ces mesures si elles ne sont pas possibles pour des raisons économiques, logistiques, peuvent être satisfaites par la personne que vous êtes.

N’assistez pas la personne, mettez tout en œuvre pour qu’elle soit la plus autonome possible.

Le handicap est une rencontre avec l’autre, la fragilité, la solidarité.

Ce n’est qu’une autre expression de nous-mêmes.

Une société qui oublierait l’un des siens, peut-elle s’appeler société ?

Bonne rencontre, bonne construction.

 

P. Parsat

Membre fondateur et Directeur artistique de Regard’en France Cie, Centre Ressources* Théâtre Handicap.

*En juin 2013, le CRTH devient Centre Recherche Théâtre Handicap.

 

P.-S. Si vous souhaitez une précision, un complément d’information, une mise en réseau : www.crth.org

 

Crédit Photos : remerciements à la Mission handicap BNP Paribas pour sa mise à disposition gracieuse de ses ­photos.

 

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