2. La communication investit le terrain
Chacun (élus, cadres et communicants) le constate alors : il est plus aisé de parler d’une question et de rechercher – et trouver – ensemble une solution lorsque l’on se rencontre, plutôt que de procéder par courrier, téléphone ou personne interposée.
Le « diagnostic en marchant » |
Le concept est né il y a déjà 20 ans en Amérique latine puis a été rationalisé et systématisé au Canada : lasses de ne pas avoir pleinement droit à la ville, des groupes de femmes ont organisé des marches en repérant ce qui, dans l’aménagement urbain et le mode d’occupation de l’espace public, pouvait favoriser ou défavoriser leur libre circulation. Depuis, à la suite d’un colloque international en 2009, le secrétariat général du Comité interministériel à la ville (CIV) devait décider de promouvoir la méthode en France. Sur le fond, il s’agit de répondre particulièrement aux enjeux de démocratie participative en étant au plus près du terrain et des habitants sans intervention des élus municipaux. La démarche s’adressant avant tout à un public diversifié, l’objectif fut de constituer un lieu d’échanges et de paroles, de recueillir l’opinion des habitants sur des problématiques de proximité. |