Lettre Culture

Lettre d'information du réseau culture N° 348 - 08/05/2012 - Tous les articles

Lettre d'information du réseau culture
Téléchargez le N° 348 - Archives - Vous abonner

Edito - Culture et développement durable : les thèses de Jean-Michel Lucas soumises à la critique (08/05/2012)

Dans une rencontre organisée par l'IRMA et le réseau MAP (réseau des musiques actuelles à Paris), en partenariat avec la Bellevilloise, Jean-Michel Lucas, présentant son dernier ouvrage (Culture et développement durable, Il est temps d'organiser la palabre)  soutient que la culture ne doit pas être une contribution (comme « secteur » culturel)  au dévelop-pement durable, mais une condition de celui-ci.

Après une critique de la Directive « services » de l'Europe, en ce qu'elle ne nomme même pas le secteur artistique et culturel mais uniquement les échanges concurrentiels (sans parler de la notion « d'exception » culturelle qui l'énerve), il explique quel est selon lui  l'enjeu politique, à savoir tenter de créer une unité avec les identités culturelles différentes mais qui  pourtant doivent réussir à vivre ensemble. Ainsi fait-on acte d'humanité en allant vers plus de dignité et d'émancipation des personnes. L'éthique de la rentabilité ne devrait pas supplanter l'éthique de la responsabilité, de la dignité.

L'animateur de la réunion, François-Xavier Ruan, pose alors la question qui me vient souvent après avoir écouté Jean-Michel Lucas (au risque de passer pour un affreux pragmatique) : Quelles sont les pistes de travail que cette réflexion peut engager ? Concrètement, qu'est ce qu'on fait quand on rentre chez soi ?

Ferdinand Richard (AMI, Friche de la Belle de mai, expert aurprès du FIDC, fonds international pour la diversité culturelle de l'Unesco) traduit le propos de JM Lucas en expliquant qu'il s'agit de remplacer le mouvement consistant à « aller du haut vers le bas » pour « aller du bas vers le haut ». C'est un changement de paradigme, un mouvement irréversible pour lui  en Europe, qui ne se fait pas sans douleur, lié aux évolutions politiques mais aussi à d'autres facteurs comme les nouveaux medias. Les Etat-nation tendent à perdre leur contrôle depuis 30-40 ans, au fur et à mesure que le projet européen se construit, en faveur des autorités locales. Le propos du CGLU (le plus gros réseau de collectivités locales au monde) sur l'Agenda 21 de la culture est un projet de division du pouvoir des Etats-nation vers les autorités locales (avec aussi les dangers que peut représenter l'arrivée de potentats locaux).
Notant que Jean-Michel Lucas remet souvent en cause les acteurs culturels, et que son discours est très anti-global et anticapitaliste, impliquant donc des changements de société, il se demande ce qu'on peut en faire quand on est opérateur culturel dans la société actuelle. Le système marginalise en effet ceux qui tentent de sortir de la logique dominante (recherche de rentabilité).

Seuls les politiques peuvent faire évoluer les choses. JM Lucas voit les choses ainsi :  quand une collectivité veut créer un équipement ou un projet culturel, et bien il serait nécessaire que la politique publique introduise dans l'action  le temps de l'avant, le temps du milieu et le temps de l'après ; c'est-à-dire des temps de discussion pour se demander si cette action a une valeur pour construire l'humanité, en quoi elle va donner à ceux qui y participent plus de liberté (d'opinion, de réflexion, de choix), plus de capacité à faire ce qu'ils ont envie de faire, et plus de responsabilité, de relation pacifiée avec les autres.

Philippe Berthelot (UFISC) : Comment ces acteurs culturels qui en prennent « plein leur grade » par JM Lucas peuvent-ils  arriver à encaisser ses colères -certes bénéfiques- ?  Ce n'est pas simple, du jour au lendemain, après des décennies de construction collective, de constater que des articles de textes aussi fondamentaux tels que ceux cités par JM Lucas ont pu se perdre au fil du temps, ou du moins n'ont pas été mis en œuvre. « C'est bien - dit-il à JM Lucas- de renvoyer la faute au secteur culturel, de se flageller, mais la question est de savoir comment on arrive à redresser ce mouvement, qui ne concerne pas seulement la culture (cf. la désespérance des gens qui œuvrent dans le domaine de la santé, comment ils se sont fait piéger dans les mécanismes de cloisonnement, de corporation, d'intérêt individuel, de représentation...) ».
Ph. Berthelot se prononce pour une méthode d'apprentissage collectif : se réinterroger sur comment les choses se fabriquent, faire de la recherche-développement , essayer de partager, et puis sortir de nos propres problématiques d'enfermement, de construction de départ, chercher à s' arracher du passé.

Il pose la question de l'éthique professionnelle, en constatant qu'on a  professionnalisé le secteur sur le principe de la négociation paritaire, qui a créé la norme collective (c'est donc le champ professionnel concurrentiel qui va ensuite définir ce que sont les pratiques amateurs...).
Il n'y a pas d'homogénéité « des »  acteurs culturels, c'est un monde atomisé. Le simple fait, dans le cadre de l'UFISC, de rassembler des gens des arts de la rue, du théâtre,  de la danse, de la musique enregistrée, du multimedia ou des plasticiens, qui ont chacun des histoires très particulières et qui s'estimaient déjà être, en soi, singuliers, exceptionnels et spécifiques, c'est particulièrement difficile... Pour arriver à « engager du palabre », il faut arriver à créer un processus collectif avec une attention à l'autre (la bienveillance), avec des codes et une éthique de fonctionnement  à apprendre.

Nos organisations ont leur propre cheminement et ont elles-mêmes leurs propres revendications, leurs propres sentiments d'exclusion... C'est un travail lourd au quotidien, car face à nous, on a des dispositifs, des systèmes organisés et des corporations qui  tiennent des discours défensifs ou simplistes dans l'auto-proclamation (« nous sommes », « je représente... »), et nous tombons souvent dans ce piège.
On essaye de se positionner en terme de modèle économique. L'économie n'est peut-être pas seulement bipolaire, avec d'un côté le secteur du marché privé et de l'autre le secteur public et administré, il y a aussi une économie plurielle (cf. Jean-Louis Laville).

Ce qui frustre Jean-François Burgos (FNCC), c'est qu'il y a chez JM Lucas le refus d'un système par proposition d'un autre système, sans tenir compte de l'usure des systèmes. On entend : « Il faut remettre du sens ». Mais est-ce créateur de sens, en soi, de travailler sur la dignité ? Est-ce qu'on est créateur de sens, ou est-ce qu'on est créateur de nostalgie du sens ?

JM Lucas répond : La démocratie a pris en compte le concept de dignité comme un élément de base qu'on retrouve dans la Déclaration des droits de l'homme et dans le Traité de l'Union européenne. Adoptons le principe de l'équilibre partiel. Si on peut faire un peu mieux demain qu'on ne l'a fait hier, c'est déjà pas mal. La question de la dignité n'est pas renvoyée l'idéal d'une société digne.

C'est une responsabilité d'élu, les acteurs culturels n'ont pas à l'assumer eux-mêmes ; sauf à ce que dans une démarche citoyenne,  les artistes par exemple  fassent leur travail créatif mais qu'ils soient dans l'espace public de la ville ou de la nation partie-prenantes à la négociation collective des standards du vivre ensemble.

Ricardo Basualdo (scénographe urbain)  constate qu'il y a, ici et là, un peu partout, des expériences locales qui sont à l'œuvre, mais également une ignorance de ces expériences, qui devraient être rendues plus visibles et mises en réseau.
JM Lucas critique à ce sujet les 50 expériences culturelles relatées dernièrement dans le Monde (« les faiseurs de culture en France »), dans la mesure où c'est un puzzle, un catalogue d'actions mais qu'il n'y a pas de doctrine. Il y avait peut-être une autre façon de penser l'enjeu culturel à travers ces expériences en en cherchant le sens par rapport à la construction de la société.

Jean-Claude Pompougnac (ex DRAC, ex DAC) revient sur la question du sens. Il y a évidemment un paradoxe dans les constructions théoriques de JM Lucas, il déplace les questionnements par rapport au paradigme politique habituel et normalisé. C'est-à-dire qu'on a un paradigme des politiques culturelles publiques en France qui est usé, on voudrait bien pouvoir en changer comme le disait Ferdinand Richard, mais en même temps on ne sait pas comment le faire. Alors arrive l'intellectuel engagé en colère qu'est JM Lucas,  qui nous explique avec des tas de références qui nous sortent de l'hexagone comment il faudrait penser ou problématiser les choses, en citant des auteurs qui ne sont même pas français, qui ne parlent pas de rayonnement culturel de la France mais de trucs comme la diversité culturelle ! donc il déplace le problème, mais il ajoute immédiatement que pour que tout ça ait du sens il faut organiser la palabre...  C'est-à-dire que l'intellectuel engagé refile le mistigri à la délibération démocratique, ce qui bien sûr, pour les responsables publics, est  totalement insupportable...  Voilà ce qu'il en est de la construction « Lucassienne ».
Il me semble ensuite que JM Lucas est tombé dans le piège que lui a tendu Ricardo Basualdo, quand celui-ci demandait si on ne pourrait pas donner une visibilité aux expériences locales, concrètes. Notre intellectuel engagé critique alors les récentes chroniques du Monde parce qu'il n'y a pas de cohérence politique : mais non, car on ne peut pas avoir à la fois le paradigme politique fort et en même temps l'attention portée à la créativité sociale, qui est forcément toujours un peu imprévisible !

JM Lucas : Le journal Le Monde, qui a tenté de mettre de la visibilité sur des expériences, n'a pas pensé le sens que toutes ces expériences pouvaient avoir, et a ainsi noyé le poisson. Le journal n'a pas la théorie de sa pratique.  Mais pour moi il y a une très grande cohérence, puisque quand je regarde ces expériences, je trouve qu'elles vont bien tous dans le sens d'une conquête de la capacité d'autonomie des personnes.

Ricardo Basualdo : Ce qui nous manque à tous, c'est « faire place » à ces expériences.

Jean-Claude Pompougnac : Sur l'Europe, notre problème, ce n'est pas seulement le fait qu'on se donne en modèle au monde entier parce qu'il y a eu Malraux et le ministère de la culture en 1959, le problème c'est qu'on ne se rend pas compte qu'en faisant ça on reste attaché à une certaine philosophie de l'individu, à une certaine philosophie de l'émancipation, à une certaine philosophie de la culture, qui sont chaque jour démenties par la machine européenne, et que nous avons la plus grande difficulté à faire ce que proposent Ferdinand Richard ou Philippe Berthelot, à savoir remettre en questionnement notre conception franco-française de l'élitisme scolaire et du service public culturel, pour les rediscuter, les renégocier dans notre environnement européen et mondial.

Didier Salzgeber : JM Lucas nous propose des cadres de références ; ce n'est pas les siens, il ne fait que nous répéter ce qu'ont décidé les Etats et les élus, au plan international, européen et national. Il est simplement en train de rappeler la règle républicaine : Vous acteurs, si vous mobilisez de l'argent public, voilà les cadres de référence à mobiliser, non pas pour justifier du bienfondé d'avoir de l'argent mais pour dire que nous nous inscrivons résolument dans la sphère publique que vous avez défini (grâce au vote démocratique).
Par contre nous avons un réel problème de traduction des pratiques. Ces textes ont du mal à être incarnés à la fois dans les expériences,  et réciproquement nous avons un problème de décryptage et d'objectivation des expériences qui sont en train de se passer. C'est-à-dire qu'on a un mal fou à comprendre quels sont les points de jonction entre ce mouvement décidé par les politiques et ce mouvement décidé par les acteurs sur les territoires.

Un débat bien intéressant, que l'on peut ré-écouter dans son intégralité sur internet sur la chaine demain.tv

François Deschamps

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Le site culturel de la semaine - Dans les archives de l'INA (03/05/2012)

Sur le site de l'INA, on peut visionner des vidéos sur les arts de la rue et  sur le cirque tournées depuis les années 80 ; par exemple Théâtre de rue au festival d'Avignon en 1981, avec des extraits de "La femme chapiteau" du Théâtre de l'Unité et de "Roméo et Juliette" par la troupe des souris blanches et noires (vidéo INA, FR3). Ou encore le Cirque Baroque en 1991 au festival d'Avignon avec un extrait de "Trapèze dans l'azur" (vidéo INA, FR3) : il y a plus de 20 ans déjà...

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Revue de presse - (07/05/2012)

L'agenda Culture des prochains mois du président François Hollande - C'est un agenda chargé qui attend le nouveau président de la République pour les prochains mois, et qui ne laisse pas trop de place à la culture. Il est cependant possible d'esquisser les premières initiatives dans ce domaine. - Un article de Jean-Christophe Castelain le 7 mai sur lejournaldesarts.fr

Période de crise pour les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis - L'un des festivals les plus importants en France voit ses subventions diminuer mais continue son travail. Entretien avec la directrice, Anita Mathieu. - Un article de Laurence Liban le 4 mai sur l'Express.

Buren colore le Grand Palais - Daniel Buren fait son Monumenta sous la haute nef où triompha Anish Kapoor l'an dernier. Rencontre avec un théoricien enjoué.- Un article de Valérie Duponchelle le 7 mai sur lefigaro.fr

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Culture Blog note - (06/05/2012)

Politique culturelle : dernière ligne droite - Trop souvent résumée à Internet et à la loi Hadopi, la culture a pourtant fait l'objet de propositions plus larges et touchant à différents domaines de la part des deux candidats.

François Hollande et les auteurs - sur le blog documentaire

Tourisme culture : quoi de neuf pour les musées ? - Retrouvez l'édito de Marc Casteignau, directeur de l'Ecomusée de Marquèze et Président de la Fédération des écomusées et des musées de société, à l'occasion des  9° rencontres professionnelles de cette Fédération tenues à la mi-mars au musée Gadagne à Lyon.

Les blogs culturels en Europe par Annette Wolfsberger - Une entrevue avec des blogueurs culturels en Europe, par LabforCulture

Pourquoi la Culture est devenue le mouton noir de l'Open Data en France - Wikimédia France et l'Open Knowledge Foundation ont organisé un atelier Open GLAM autour des questions de réutilisation des données et contenus culturels. "Constatant en France un certain nombre de blocages vis à vis de ces sujets, notamment sur le plan juridique", ces deux organisations ont rassemblé des participants issus à la fois d'institutions culturelles et d'associations œuvrant pour la libération des contenus, afin d'identifier les obstacles à la réutilisation des données dans ce secteur.

L'art, l'artiste et le politique, par Catherine Poulain le 7 mai sur le site du think thank Altaïr.

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Europe - (06/05/2012)

L'Europe de la culture - Rapport d'information de l'Assemblée nationale, présentant les politiques mises en place, leurs enjeux et leur impact, ainsi que les développements nécessaires à mettre en œuvre.

Europe Créative : Quelles garanties pour l'autonomie et le financement des actions des volets media et culture : le 24 avril, les « Coalitions européennes pour la diversité culturelle »  demandent des éclaircissements et des garanties concernant le futur programme (2014-2020) de 1,8 milliard d'euros pour la culture.

Le Droit à la Culture dans l'Europe de demain - A visionner, le film de Didier Zuili (La terre tourne production, 43 mn), qui donne la parole aux citoyens d'Europe et de Méditerranée à travers plus de 40 débats autour de la question « Pour nous, vous, eux, la culture, qu'est-ce que c'est ? Quelle vision de la culture avons-nous chacun d'entre nous ? » - Dans le cadre d'un programme du réseau EUROMEDINCULTURE(s), composé de 29 membres  issus de 21 pays.

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Education artistique et culturelle - (06/05/2012)

Plasticiens en résidence au collège des Allobroges à La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie) - sur la Lettre électronique de la DRAC Rhône-Alpes.

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

A savoir - (07/05/2012)

De l'influence du droit communautaire sur les financements des services culturels / 1 - sur le blog de Philippe Gimet  (Cultural Engineering Group)

L'influence du droit communautaire sur le financement des services culturels - Suite aux conclusions qu'a rendu début avril au Sénat le groupe de travail sur l'influence du droit communautaire sur le financement des services culturels par les collectivités territoriales, une lettre de Jean-Michel Lucas au président du groupe de travail, M. Vincent Eblé.

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

A lire - (06/05/2012)

La Terrasse n° 198 de mai 2012 à télécharger gratuitement. Cf notamment p. 19 :  La Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise interroge en mai  les ressorts du pouvoir et son impact sur le citoyen  : à  travers six spectacles et le regard d'artistes profondément engagés.

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Mobilité - (08/05/2012)

Anne-Christine MICHEU est la nouvelle directrice régionale de la DRAC Poitou-Charentes - Après un premier parcours professionnel dans le tissu associatif artistique et culturel en proximité des collectivités territoriales, elle avait, depuis 1993, travaillé au sein des DRAC des régions Limousin, Bretagne puis Midi-Pyrénées, d'abord en qualité de conseiller sectoriel pour la musique et la danse, puis de directrice adjointe depuis sept ans.

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Agenda - (06/05/2012)

Observer l'effectivité des droits culturels - le 9 mai à Villeurbanne (de 19 à 22h au CCO), avec Patrice Meyer- Bisch, coordinateur de l'Institut interdisciplinaire d'éthique et des droits de l'homme de Fribourg (Suisse). L'objectif de cette rencontre est de réfléchir à la définition d'indicateurs pour observer et mesurer l'effectivité des droits culturels dans l'agglomération lyonnaise.

Le projet "Face B", système de garantie pour la filière musicale éthique et solidaire - Rencontre de lancement organisé par Fairplaylist le 12 mai à Paris (Maison des Métallos - 14h).

Enseigner les musiques actuelles ? Rencontre autour de l'ouvrage - le 11 mai à Paris (centre musical FGO - Barbara -11h à 13h30)

Mutualisation / coopération, articuler et développer" etCulture et développement économique, un pari pour l'avenirle 12 mai à Priaires (de 14h à 18h), dans le cadre des Rencontres territoriales de la culture de l'agglomération de Niort.

TERMM#2 (The EuroRegional Music Meeting, 2èmes Rencontres professionnelles organisées par le RAOUL (Réseau Associatif des Organisateurs et Utilisateurs de Lieux de musiques actuelles)  les 4 et 5 juin à Roubaix (salle Watremez). TERMM#2 offre aux acteurs européens des musiques actuelles un espace de réflexion et de débat. 3 thèmes :  musiques actuelles et développement durable, coopération professionnelle et coopération territoriale. Présentation d'expériences européennes.

Culture 20/20, changer de modèle, construire l'Europe, une nouvelle étape de coopération européenne  pour les acteurs culturels français  - Journée de travail le 13 juin à Paris par le Relais Culture Europe.

5ème Forum des usages coopératifs du 10 au 13 juillet à Brest, avec une session sur « Culture et numérique » animée par Jean-Christophe Théobalt (Ministère de la culture).

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Formation - (06/05/2012)

Recrutement de la 8ème promotion du Master professionnel Projets culturels dans l'espace public - Le Master 2 pro Projets Culturels dans l'Espace Public est la 1ère  formation universitaire en Europe dédiée à l'art en espace public. Créé en 2005 au sein de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il forme chaque année 20 étudiants.

Il s'adresse à de futurs professionnels de la conception et de la production de projets culturels, ouverts à la diversité des propositions artistiques contemporaines, en particulier dans les domaines des arts voués à l'espace public, engagés dans une réflexion sur les relations entre arts, cultures, populations et territoires. L'équipe pédagogique réunit une trentaine de professionnels et d'universitaires, sous la direction de Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé. - Date limite de dépôt des candidatures : 18 mai 2012.

L'AERES, Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur, a attribué en 2008 au Master Projets Culturels dans l'Espace Public l'évaluation positive la plus élevée (A+) : "formation excellente", "organisation pédagogique dynamique", "ouverture sur l'extérieur remarquable", "attractivité importante", "formation très complète", "ancrage professionnel fort". Le Master a également été identifié par le Nouvel Observateur comme une "pépite de l'université".

Soyez le premier à rédiger un commentaire !

Formation - (02/05/2012)

FORMATION DIPLOMANTE

Les Formations d'Experts vous invite à découvrir lors de nos réunions d'information le Mastère Spécialisé en Management Public Territorial que nous organisons en partenariat avec Grenoble École de Management.



Vous trouverez toutes les informations concernant ce programme d'excellence en consultant le contenu pédagogique et les informations pratiques cliquez ici

Calendrier des réunions d'information (dates et lieux) :

Paris
23 mai et 20 juin 2012

de 18h30 à 20h00
Groupe Moniteur
17, rue d'Uzès - 75108 Paris cedex

Grenoble
15 mai et 19 juin 2012

de 18h30 à 20h00
Grenoble École de Management
12, rue Paul Semard - 38000 Grenoble

Lyon
Mardi 22 mai 2012
7 et 26  juin 2012

de 18h30 à 20h00
Cabinet Philippe Petit & associés
31, rue Royale - 69001 LYON

Vous souhaitez confirmer votre présence ?
Précisez le lieu et la date de votre choix à l'adresse e-mail mastere@territorial.fr.

Plus d'informations : Céline VACCA - Tel : 04 76 65 84 40

Soyez le premier à rédiger un commentaire !