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" L'usgeres demande à avoir toute sa place dans le dialogue social "

Article du numéro 147 - 07 mars 2013

Interview

Alain Cordesse, Président de l'Usgeres (Union de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale) : 25 syndicats d'employeurs, 60 000 employeurs, 800 000 salariés.

Êtes-vous considérés comme représentatifs ?
L'Usgeres est hors champ des accords nationaux interprofessionnels, tout comme l'Unapl pour les professions libérales et la FNSEA pour les agriculteurs. Ces trois organisations représentent un pan important de l'activité économique de ce pays sans être présentes signifi cativement dans les quatre secteurs de l'interprofession, contrairement au Medef, à la CGPME et à l'UPA (Union professionnelle artisanale). Nous échangeons de façon régulière avec l'ensemble des organisations patronales françaises afi n que la question de la représentativité patronale puisse avancer dans le sens d'une meilleure prise en compte de l'ensemble des secteurs économiques dans les instances nationales et territoriales du dialogue social. Par ailleurs, le ministre du Travail a annoncé une réforme de la représentativité patronale d'ici la fi n 2013... ce qui permettra de mesurer l'audience des organisations. L'Usgeres demande à avoir toute sa place dans une vingtaine d'instances nationales et territoriales du dialogue social en tant que partenaire social à part entière.

Vous souhaitez aussi un changement du mode de scrutin prud'homal ?
Les employeurs de l'ESS disposent actuellement de 473 conseillers prud'homaux sur l'ensemble du territoire. Lors des dernières élections, en 2008, nous avons rassemblé plus de 19 % des suffrages, toutes sections et tous conseils confondus, et 35 % là où nous présentions des candidats. Malgré ce résultat historique qui nous place comme la deuxième force patronale, l'Usgeres ne dispose d'aucun poste au Conseil supérieur de la prud'homie. Voilà pourquoi nous souhaitons une réforme du mode de scrutin qui devra se traduire par une meilleure prise en compte des résultats des élections précédentes pour l'affectation des moyens aux listes concourantes.

Vous avez signé avec l'État une convention sur les emplois d'avenir. Sur quel contenu ?
Cette convention-cadre avec l'État comporte d'ores et déjà des éléments tout à fait opérationnels. L'Usgeres s'est engagée, devant le Premier ministre, à promouvoir les emplois d'avenir, à développer des relations avec les prescripteurs de l'emploi pour une intermédiation effi cace entre jeunes et employeurs, à mobiliser les branches et à alimenter la réfl exion visant l'anticipation des sorties des contrats dans une logique d'emploi de qualité. Ces engagements seront déclinés en matière selon quatre axes : développer l'observation ; dégager et fl écher les fi nancements ; activer le lien emploi-formation ; réfl échir aux mobilités professionnelles. De nombreux secteurs d'activité présentent des besoins d'embauche importants dans des fonctions transverses. Les emplois d'avenir pourront, à titre exceptionnel, pourvoir des emplois plus qualifi és et permettre l'évolution de leurs bénéfi ciaires, au moyen de la formation, vers des métiers réglementés et qualifi és où les besoins en recrutement sont criants. Nous sommes prêts à contribuer à cet enjeu sociétal majeur qui est de redonner un espoir aux jeunes. Mais il faut se donner du temps, parce que, sur ce type de public, la montée en compétence est forcément plus lente.

Propos recueillis par Fatou Seye

www.usgeres.fr

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