Acteurs de la vie scolaire
Le magazine des professionnels territoriaux de l'éducation et des temps de l'enfant
Mensuel, 24 pages.
Acteurs de la vie scolaire traite de l'ensemble des domaines qui concernent le lien commune /école : locaux, gestion des personnels, relation aux parents d'élèves et aux enseignants, activités périscolaire, restauration. C'est à la fois un outil de formation qui donne une information concrète et pointue aux différents acteurs territoriaux mais aussi un lieu de débat autour des questions d'éducation et de politique en direction de l'enfance.
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"Rythmes scolaires : espérons-en la concertation", par Laurent Garcia, maire de Laxou et Nathalie Parent-Heckler, adjointe déléguée au scolaire
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Article du numéro 39 - 15 septembre 2012
Edito
Si l'organisation des rythmes scolaires est d'actualité depuis la fin du xixe siècle (en 1882, la semaine de cinq jours était « normale », avec une journée de 6 heures pour les écoliers !), les gouvernements successifs ont modifié ce mode de fonctionnement. Et ce n'est que 70 ans plus tard que de réelles innovations sont apparues avec l'introduction du sport, d'activités d'éveil et d'ouverture vers l'extérieur, telles les classes de découverte.
Très vite, les médecins ont dénoncé l'inadéquation entre le rythme scolaire imposé aux enfants et leur physiologie amenant les politiques à des aménagements. Ainsi, avec les transferts de compétences vers les collectivités locales et sous l'impulsion du ministère de la Jeunesse et des Sports, l'Éducation nationale a autorisé peu à peu l'ouverture des locaux scolaires pour un temps social intermédiaire entre temps scolaire et familial.
Les communes se sont lancées dans l'expérience des semaines de cinq jours aux journées scolaires plus courtes et la création de dispositifs permettant aux enfants d'évoluer dans des activités sportives, culturelles ou ludiques favorisant l'acquisition de notions sociales, civiques, ou de culture générale.
Des années plus tard, nombre de ces villes pilotes ont dû abandonner ce mode de fonctionnement, suite au désengagement financier de l'État, les laissant seules pour assumer les charges des structures d'accueil et du personnel d'encadrement. Rares sont celles qui, comme Laxou (Meurthe-et-Moselle, 15 286 hab.) depuis plus de quinze ans, ont pu préserver ce dispositif qui fait pourtant l'unanimité des enfants, parents, enseignants et tissu associatif. Espérons que la concertation annoncée par le gouvernement apporte une nouvelle ambition pour cet outil éducatif aux finalités multiples.
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